Le séchage des linteaux, une question de ciment !
Il fait un peu frais ce matin, le vent souffle du nord et de gros nuages passent en cortège : on appelle ça « le Mistral noir » et ça ne présage rien de bon. Heureusement, les linteaux sont coulés et la pluie n’y fera rien, le séchage est en cours. J’ai encore dans les bras la fatigue d’hier. J’enfile de vieux habits et je saute dans mes bottes, j’ai rendez-vous avec le bureau d’étude d’autoconstruction pour une réunion de chantier.
Ils sont tous là…enfin presque : Lanbau, Adius, le Dams, Wangee et Loys.
Un plateau à la main, Fouzius nous offre un café brûlant et des petits gateaux. Les vannes vont bon train, l’humeur est au beau fixe contrairement à la météo. Histoire de rappeler qu’on est là pour bosser, je lance : « Voilà un nouveau linteau ! » Chacun se tourne vers le dit linteau, un peu à regret, des linteaux, ils en ont vu des pelles et ce qui est une première pour moi de fait pas ciller ces « durs à cuire » de la construction. « A ce propos, combien de temps de séchage pour un linteau ? » lancé-je, histoire de créer l’ambiance…
Laubau, me regarde droit dans les yeux comme si ma question l’avait sorti d’un songe « trois semaines pour le durcissement d un béton » me lance-t-il !
« Ca dépend... » lui rétorque Adius qui ne s’en laisse jamais compter. L’intervention d’Adius à ce stade de la conversation m’interroge. A-t-il des informations que je n’ai pas ?
au bout de 7 jours tu peux commencer à monter dessus sans soucis : agglos, plancher, poutre, etc ».
Voilà Wangee, c’est ça et je lui tends ça :