La différence entre une ruine et un chantier...
C'est quoi ce chantier derrière la maison ? On dirait un truc pas fini...ou alors qui a fait le chemin inverse, quelque chose qui a été détruit. J'entends encore les cris des enfants qui traversent en courant ce qui ressemble à une ruine, un peu genre Osgiliath pour les amateurs du Seigneur des Anneaux, au moins, ça en a la couleur... grise.
Les premières rafales du Mistral viennent balayer la poussière d'été, été de toutes les chaleurs et aussi de toutes les peines...pas le goût de construire quand trop de vies s'achèvent, surtout des vies qui portent les promesses de demain.
Alors on attend, on pense à autre chose, enfin on essaie...On se fait petit.
Et puis la vie continue, on se serre les uns contre les autres, entre ceux qui restent. Comme on dit, on se serre les coudes, on fait table rase du passé, on essaie de profiter de l'éclaircie, on sort la tête de la caverne, et même s'il ne pleut pas, on goûte à la fraicheur retrouvée de certains matins.
Ici une vigne offre ses premiers raisins, là un arbuste lance quelques jeunes pousses qui attendaient un répi de la fournaise.
Doucement la vie renait, la confiance en un futur revient. Et même si l'on sait que la vie est grave, des instants volés retrouvent une légèreté oubliée. L'espoir redevient un mot de nos pensées, l'on se surprend à regarder plus loin.
Alors, si la peur s'éloigne, nous sortirons des cavernes pour aller vers la lumière, nous nous redresserons et nous construirons encore nos maisons vers le ciel.
Les premières rafales du Mistral viennent balayer la poussière d'été, été de toutes les chaleurs et aussi de toutes les peines...pas le goût de construire quand trop de vies s'achèvent, surtout des vies qui portent les promesses de demain.
Alors on attend, on pense à autre chose, enfin on essaie...On se fait petit.
Et puis la vie continue, on se serre les uns contre les autres, entre ceux qui restent. Comme on dit, on se serre les coudes, on fait table rase du passé, on essaie de profiter de l'éclaircie, on sort la tête de la caverne, et même s'il ne pleut pas, on goûte à la fraicheur retrouvée de certains matins.
Ici une vigne offre ses premiers raisins, là un arbuste lance quelques jeunes pousses qui attendaient un répi de la fournaise.
Doucement la vie renait, la confiance en un futur revient. Et même si l'on sait que la vie est grave, des instants volés retrouvent une légèreté oubliée. L'espoir redevient un mot de nos pensées, l'on se surprend à regarder plus loin.
Alors, si la peur s'éloigne, nous sortirons des cavernes pour aller vers la lumière, nous nous redresserons et nous construirons encore nos maisons vers le ciel.