Une fois
que les plots béton ont été coulés, qu'ils sont de niveaux et qu'ils ont séchés (au moins 1 semaine), il faut préparer la pose de la structure porteuse
en poutres (solivage).
Tout d'abord, quelques poutres ont été posées sur les plots bétons afin de se rendre compte du rendu et du respect
des niveaux avec la partie basse des menuiseries.
Photo 1 : Pose de quelques solives (ou poutres) sur plots béton
Puis les poutres (solives) reposant sur les plots et formant un portique sont recoupées à la bonne mesure avant
d'être reposées sur les plots. Attention, il est important de bien vérifier les éventuelles imperfections et courbures des
poutres. Pour ce faire, au delà des défaut apparents (moisissures, entailles du bois...), je conseille de poser une règle en aluminium sur les poutres pour s'assurer qu'elles sont bien
droites. Il faut conserver les poutres les plus droites pour la structure porteuse. Cette vérification préalable (que je n'ai malheureusement pas faite) permet d'éviter un temps
considérable pour le réglage des niveaux. Un détail auquel on ne pense pas toujours et qui peut être plus ou moins pénible à gérer pour la mise à niveau de l'ensemble de la
structure.
Photo 2 : mesure des solives (ou poutres)
Photos 3 : découpe des solives
Photo 4 : pose des solives découpés sur les plots béton
Après chaque découpe, le bois en pin traité initialement classe 4 par trempage perd une classe de résitance à
l'humidité.
Un bois "classe 4" est un bois qui peut résister à une exposition prolongée aux intempéries et à l'humidité.
Une couche de produit PCD91 est appliqué au niveau de chaque découpe afin
d'augmenter le la protection contre le pourrissement, les insectes, les mousses même dans
un environnement confiné et humide.
Photo 5 : retouche et traitement des découpes contre le pourrissement
Puis pour éviter la pousse de la végétation et le contact direct entre l'herbe et les solives, nous avons déroulés un
film géotextile qui laisse passer la pluie mais qui empêche la végétation de se développer à condition d'y ajouter du poids (gravier par exemple).
Photo 6 : pose du film géotextile
Photo 7 : pose du film géotextile avec un chevauchement de 20 cm entre deux bandes
Photo 8 : pose du film géotextile avec un chevauchement de 20 cm entre deux bandes
Afin de renforcer la protection du bois contre les remontées d'humidité, nous avons découpé un morceau de bande
d'arase (barrière contre l'humidité) que nous avons placés sur chaque plot, sous la solive.
Photo 9 : mesure des morceaux de bandes d'arase
Photo 10 : découpe des morceaux de bande d'arase
Puis il va falloir fixer solidement les poutres (solives) sur chaque plots afin d'avoir une ossature
porteuse solide. Chaque poutre a été fixée sur les plots béton par des équerres de renfort en acier (10cmx5cm) et par l'intermédiaire de goujons spit, des deux côtés des poutres (solives). Dans l'ordre, il faut d'abord
positionner l'équerre, percer à l'aide d'une mèche béton correspondant au diamètre des spits, enfoncer les spits, boulonner avec une clé plate, et visser l'autre partie de l'équerre à la
poutre (solive) par des vis de penture ou autres vis extérieur (de type inox).
Photo 11 : le matériel utile pour la fixation des solives
Photo 12 : mode d'emploi des spit Fix II
Photo 13 : le perçage des plots béton
Photo 14 : le perçage des plots béton
Photo 15 : la pose d'un goujon spit
Photo 16 : l'enfoncement d'un goujon spit
Photo 17 : le serrage d'un goujon spit
Photo 18 : le vissage des équerres
Photo 19 : le travail fini
Des renforts ont été apportés pour avoir une rigidité parfaite du solivage sur les plots.
Photo 20 : la jonction de deux solives avec un angle sortant
Photo 21 : la jonction de deux solives avec un angle sortant
Photo 22 : la jonction de deux solives avec un angle sortant
Photo 23 : la jonction de deux solives avec un angle entrant
Photo 24 : la jonction de deux solives avec un angle droit
Photo 25 : assemblage de la structure porteuse
Photo 26 : assemblage de la partie arrondie
Photo 27 : vue d'ensemble de
la structure assemblée
Pose des lames de bois
Ca y est on va bientôt pouvoir marcher sur notre terrasse. La pose de la première lame est toujours délicate car c'est elle qui
conditionne en partie l'assemblage de toute les autres. Il faut s'assurer de l'équerrage et vérifier les mesures avant le le vissage. La première lame est fixée par des vis apparentes,
les autres par des vis cachées par des clips en pvc qui s'emboitent dans les lames de bois. Dans mon cas de figure, je vais devoir l'ajuster à nouveau...
Il s'agit de lames de bois exotiques en IPE (classe IV) achetées à l'entreprise Little Bear (31) de 9 cm de large avec un mode de fixation et un profilé qui permettent
une réservation très fine entre chaque lame (environ 2mm). Les lames de bois font 3,30m et 3,60m ce qui permet de poser des morceaux entiers sur les parties rectangulaires en limitant
les chutes.
Le bois acheté provient de Bolivie et est également produit par l'entreprise qui le vend et qui garantie la replantation des zones
défôrestées. C'est toujours mieux pour la conscience même si ca n'enlève pas le transport. En tout cas, la qualité est vraiment au RDV.
Photo 1 : pose de la première lame d'Ipé
Photo 2 : pose de la première lame d'Ipé
Photo 3 : vissage de la première lame d'Ipé
Photo 4 : vissage de la première lame d'Ipé
Photo 5 : au bout de 3 heures de travail
Photo 6 : système de pose à clips (1/3) - Pose du clip
Photo 7 : système de pose à clips (2/3) - Vissage du clip
Photo 8 : système de pose à clips (3/3) - Assemblage
Article en construction