Carnet de bord d'un chantier en rade...
Je pourrais faire mienne cette citation de Mac Orlan "Il y a plus d'aventure sur un échiquier que sur toutes les mers du monde"...il suffirait de
remplacer échiquier par chantier.
Seulement, sur mon chantier, il ne se passe plus grand chose, le passage du gros oeuvre au second ne s'est pas produit. Est ce à dire que c'est fini ?
Je savais que l'aventure serait périlleuse et longue, mais j'étais bien en dessous de la réalité. Construire une maison seul (enfin presque, heureusement pas tout le temps, merci les copains) quand on a un travail prenant à côté, c'est un challenge difficile, voir impossible quand on veut préserver ses proches, vivre normalement la vie d'aujourd'hui.
Et vient un moment où ça ne passe plus, où concilier toutes les dimensions de la vie moderne n'est plus possible.
Fatigue, baisse de moral, perte de soutien, projet en panne, sentiment de petitesse guettent l'autoconstructeur à l'abandon.
Alors il faut prendre le temps, refonder le projet, faire des choix, aller de l'avant ou abandonner.
Pour ma part, je suis passé par tous ces états et je sais depuis le début que le plus épuisant, c'est de ne rien faire ou de ne plus pouvoir rien faire.
Mais le temps a passé, l'énergie revient chaque jour un peu et l'heure de reprendre approche.
Il restera encore pas mal de choses à discuter, réaliser le chemin parcouru et quel chemin !, retrouver les soutiens, s'appuyer sur chacun et en mettre un bon coup. Enfin retrouver la poussière, la matière et la sueur.
J'ai trois mois devant moi, je me donne jusqu'à fin juillet 2008, juste pour voir...
Seulement, sur mon chantier, il ne se passe plus grand chose, le passage du gros oeuvre au second ne s'est pas produit. Est ce à dire que c'est fini ?
Je savais que l'aventure serait périlleuse et longue, mais j'étais bien en dessous de la réalité. Construire une maison seul (enfin presque, heureusement pas tout le temps, merci les copains) quand on a un travail prenant à côté, c'est un challenge difficile, voir impossible quand on veut préserver ses proches, vivre normalement la vie d'aujourd'hui.
Et vient un moment où ça ne passe plus, où concilier toutes les dimensions de la vie moderne n'est plus possible.
Fatigue, baisse de moral, perte de soutien, projet en panne, sentiment de petitesse guettent l'autoconstructeur à l'abandon.
Alors il faut prendre le temps, refonder le projet, faire des choix, aller de l'avant ou abandonner.
Pour ma part, je suis passé par tous ces états et je sais depuis le début que le plus épuisant, c'est de ne rien faire ou de ne plus pouvoir rien faire.
Mais le temps a passé, l'énergie revient chaque jour un peu et l'heure de reprendre approche.
Il restera encore pas mal de choses à discuter, réaliser le chemin parcouru et quel chemin !, retrouver les soutiens, s'appuyer sur chacun et en mettre un bon coup. Enfin retrouver la poussière, la matière et la sueur.
J'ai trois mois devant moi, je me donne jusqu'à fin juillet 2008, juste pour voir...